12 26-Aïda : Marche des trompettes
Giuseppe Verdi (1813-1901), compositeur Orchestre Pathé frères, interprète13 27-Les cats d'Gladjon - Cavalcade de la mi-carême de Trélon
Vincent Chevallier, Hervé Dieval, interprètes15 28-La Mabusienne : Marche et rondo carnavalesque
Monique Michat, interprète, John Meuleman, musique22 38-"Les jolies filles du riz Bouvelet" sur l'air des gardes municipaux
Béatrice Coton, interprète, Philippe Decomble, accompagnementÀ propos
La musique est une expression sensible qui s’adresse à chacun, qui peut toucher, émouvoir, bouleverser. Elle peut être un moyen d’exprimer, voire de proclamer une identité et une appartenance, à différentes échelles : entre convives (chansons à boire), entre habitants d’un territoire (folklores, musiques régionales) entre collègues (chansons du travail), entre fidèles (hymnes) et concitoyens (musiques nationales) ou entre sociétés musicales. Ces dernières œuvrent pour la pratique musicale et la convivialité.
L’activité musicale trouve sa place dans un univers de goûts et de pratiques proche de celui des classes populaires, qui s’inscrit pour une large part dans le monde rural et se caractérise par un fort ancrage territorial.
Les musiciens d’harmonie appréhendent la musique de façon pratique et collective. Le groupe prime sur les individus. L’éthique valorise le dévouement et la fidélité au groupe, le respect des autres et des règles, le souci d’accueillir tout le monde.
Au XIXe siècle, certains patrons entretiennent des formations musicales qui participent au rayonnement de l’entreprise. À mesure que l’école et l’orphéon nationalisent les répertoires, les sociétés savantes locales comme les Rosati s’intéressent aux patois, qu’elles tentent de faire vivre par des créations poétiques. Quant aux chansons, elles restent le langage des communautés. Au fil du temps, la pratique musicale s’individualise. Les écoles de musique et les groupes d’affinités succèdent aux harmonies. L’existence populaire se replie sur le foyer.